Cette race équine est l'une des plus anciennes. Elle était déjà mentionnée par des auteurs Romains, il y a plus de deux millénaires, sous le nom de cheval de Barbarie. Un grand nombre de barbes furent importés en Europe, notamment en Grande Bretagne. Il a apporté son sang à de nombreuses races dans le monde, de l'Andalou au pur-sang anglais en passant par le Criollo argentin.
Si un fait paraissait bien établi en préhistoire nord-africaine, c'était l'absence du cheval durant la période préhistorique la plus récente.
On s'accordait pour proposer l'introduction du cheval en Afrique du Nord associée à celle du char. Deux voies de propagation à partir d'Egypte ont été privilégiées, l'une longeant les côtes, l'autre sud aurait atteint le Fezzan, le Tassili n'Ajjer et le Hoggar puis remontait vers le nord.
Le cheval Barbe serait donc le produit de ces croisements. La domestication du cheval s'accomplit dans les steppes de la Russie sud-orientale, par des tributs indo-européennes, au début de l'âge des métaux, pendant le quatrième millénaire avant J-C.
Les travaux effectués ces dernières années ont abouti à l'identification de deux nouvelles espèces dont l'une Equus algericus serait une forme caballine. Les restes osseux de cette espèce, composés d'éléments de la denture et du squelette postcrânien ont été mis en évidence dans deux gisements algériens : le gisement de Columnata situé au sud-est de Tiaret et le gisement des Allobroges à Hydra dans les environs d'Alger.
Le premier gisement d'âge épipaléolithique (civilisation nord-africaine qui commence à Columnata vers 8 800 ans avant J-C).
Le deuxième gisement d'âge atérien (civilisation préhistorique nord-africaine débute 28 000 ans avant J-C).
Les restes osseux d'Equus algericus ont été retrouvés dans ces dépôts dont les dates sont d'une extrême importance : elles admettent en Afrique du nord la présence du cheval avant la fin des temps préhistoriques. Quelques représentations rupestres signalées dés 1939 par Vaufrey puis Hote (1955, 1984) font état de gravures de chevaux dans l'Atlas saharien antérieures à la période naturaliste monumentale qui est la plus ancienne dans l'art rupestre nord-africain et qui ne saurait être postérieure au cinquième millénaire. Ces données confortent une nouvelle fois notre hypothèse de proposer la présence d'une deuxième souche (Russie sud-orientale pour la première et nord de l?Algérie pour la deuxième) de chevaux dans le monde dont serait directement issu le cheval Barbe.
1600 - Le fameux cheval blanc d'Henri IV (statue trônant devant le château de Versailles) fut un pur sang Barbe.
1623 - « Le Bonnite » cheval d'instruction de Louis XIII.
1810 - « Aly », cheval oriental favori de Napoléon(tableau de Géricault). Napoléon eut 100 chevaux à lui, tous des Barbes.